Dans le monde de la photographie et de la vidéographie, la réussite d’une prise de vue repose autant sur des aspects artistiques que sur des aspects légales et éthiques. Avant d’installer son matériel et de déclencher son appareil, il est nécessaire de passer par deux étapes essentielles : l’études d’angles et les demandes d’autorisation. Découvrez donc dans cet article comment Ecolapse gère ces deux notions incontournables.
Un angle de pose d’un appareil détermine la perception d’un sujet et l’émotion que l’on souhaite transmettre à travers l’image. Il influe sur la composition, la perspective, la profondeur de champs et même sur le message véhiculé sur les différents chantiers. Les paramètres à étudier lors d’une pose d’appareil sont multiples.
Il existe trois possibilités de prise de vue :
- Prise de vues en plongée : Il nous permet de donner un effet de supériorité au spectateur sur le projet et offre une visibilité plus complète du chantier.
- Prise de vue en contre-plongée : Il nous permet de valoriser les chantiers et de les rendre plus important.
- Prise de vue en angle normal : Il nous permet de donner une position neutre au projet, à hauteur des yeux pour un effet plus naturel.
Il existe deux possibilité d’inclinaison :
- Plan droit : Il permet une image stable et lisible.
- Plan incliné : Il permet de donner une dynamique à la prise de vue.
Selon l’objectif que l’on cherche, nous allons choisir le grand-angle ou l’angle standard. L’angle de champs et la déformation optique peuvent renforcer certains effets ou au contraire, les atténuer. Ce choix va dépendre du message souhaité, de la nature du chantier, de la configuration des lieux, mais aussi des contraintes techniques et légales. Plus précisément, des autorisations validées ou non pour venir poser nos LapseCam.
Avant de photographier ou de filmer dans l’espace public ou privée, il est nécessaire de se poser la question des droits d’image et des autorisations requises pour poser l’appareil sur le lieux en question.
Il faut distinguer deux cadres :
Il est possible de poser nos LapseCam sur une infrastructure publique. On parle soit d’un bâtiment soit d’un candélabre. Dans les deux cas, il nous faut demander directement l’autorisation à la mairie de l’agglomération en question. Cela peut-être un organisme public d’habitat lorsqu’on parle d’un bâtiment d’habitation, ou un service voirie lorsqu’on parle d’un candélabre.
Sur cet espace, toute prise de vue nécessite l’autorisation écrite du propriétaire ou du gestionnaire des lieux. On parle des propriétés privés mais aussi des locaux professionnels ou commerciaux. Dans les deux cas, nous avons la possibilité de poser nos LapseCam sur un toit, ou sur une terrasse d’immeuble.
Prendre des photos ou filmer ne se limite pas à la technique et à la créativité : cela implique aussi de respecter le cadre juridique et les droits de personnes. Étudier l’angle de pose permet de servir au mieux l’intention artistique, tandis que la demande d’autorisation garantit la légalité et l’éthique de la prise de vue. Deux étapes complémentaires pour un travail soigné et respectueux.
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