Dans le secteur du BTP, le suivi régulier de chantier est indispensable. Pendant longtemps, les visites physiques ont été la norme pour superviser l’avancement des travaux, détecter les éventuels retards ou ajuster les interventions. Mais aujourd’hui, les technologies de timelapse offrent une alternative innovante, accessible à distance, qui transforme la manière de gérer les projets. Au-delà du confort, ce changement présente de réels bénéfices économiques, logistiques et environnementaux. Comparons ces deux approches…
Les visites de chantier impliquent des frais récurrents : déplacements, hébergement éventuel, temps de travail mobilisé, voire location de véhicules. Pour une entreprise intervenant sur plusieurs sites en parallèle, la facture grimpe vite. À l’inverse, une caméra timelapse autonome comme la LapseCam d’Ecolapse représente un investissement fixe, sans frai de fonctionnement élevés : elle fonctionne à l’énergie solaire, est connectée en 4G, et ne nécessite que peu de maintenance.
En moyenne, une installation de timelapse revient souvent moins cher que plusieurs visites mensuelles réparties sur la durée du chantier, surtout lorsque celui-ci dépasse plusieurs mois ou nécessite une présence distante.
Le timelapse permet un accès instantané à l’état du chantier via une interface web, depuis n’importe quel support. Cela évite les déplacements chronophage, souvent contraints par la météo, les embouteillages ou les imprévus de planning. Mieux : les images à fréquence régulière (toutes les 5 minutes chez Ecolapse) permettant de visualiser l’évolution réelle du site, avec un historique précis.
Cela permet une réactivité accrue : une anomalie détectée peut être communiquée à l’équipe terrain immédiatement, sans attendre la prochaine visite physique. Pour les entreprises qui gèrent plusieurs chantiers, cette agilité devient un véritable levier de productivité.
Chaque déplacement évité, c’est du carburant non brûlé. Selon l’ADEME, un aller-retour de 100km en voiture thermique émet en moyenne 20kg de CO2. Multipliez cela par des dizaines de visites dans l’année, et l’impact devient significatif. En comparaison, une caméra solaire autonome consomme très peu d’énergie et n’émet pratiquement aucune émission directe pendant son fonctionnement.
En réduisant les trajets, le suivi par timelapse s’inscrit dans une démarche de sobriété carbone, en cohérence avec les objectifs des entreprises engagées dans la transition écologique. Ce choix technologique peut même devenir un atout de communication RSE.
Si les visites physiques restent nécessaires à certains moments clés du chantier (réunions de coordination, vérifications structurelles), le timelapse offre une solution complémentaire - voire alternative - très efficace. Moins couteux à long terme, plus rapide, et infiniment plus sobre écologiquement, il représente un véritable levier de transformation dans la gestion de projet.
Adopter cette technologie, c’est faire le choix de l’efficacité, tout en réduisant l’impact environnementale de son activité. Une transition gagnante pour les professionnels comme pour la planète.
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