La prise de vue aérienne par drone est fortement règlementée.
Si les images photo et vidéo prises par un drone sont particulièrement intéressantes pour sublimer un projet, il ne faut néanmoins pas négliger l’aspect légal, souvent trop peu connu.
La première va encadrer l’évolution du drone dans l’espace aérien. En effet, ce que l’on appelle un drone est en réalité un appareil sans pilote à bord (UAV en anglais). Et peu importe sa taille et peu importe où il va décoller, l’espace aérien est règlementé partout et dès le premier centimètre d’altitude.
L’espace aérien règlementé :
Cette règlementation est encadrée pas les législations française (donc dépend la DGAC) et européenne (EASA). Il n’est d’ailleurs plus possible de faire évoluer un drone en France sans disposer d’un diplôme et d’une activité enregistrés auprès de l’EASA (en plus de la DGAC).
Chez EcoLapse, nous sommes habilités auprès de la DGAC depuis plus de 10 ans et au niveau européen depuis que la bascule règlementaire a eu lieu. Concrètement, chaque télépiloté à passer des certifications dédiées à cette activité avec une partie théorique et une partie pratique, un peu comme le permis de conduire.
Au niveau pratique, nous assurons à nos telepilote une formation continue pour s’adapter à l’évolution technologique très rapide qui accompagne notre métier de droniste.
Une fois les qualifications obtenues, la règlementation impose une rigueur et des démarches pour chaque vol. En amont nous devons étudier la zone et les espaces aériens concernés. En fonction il faudra déclarer le vol et souvent demander des autorisations spécifiques. Parfois le vol est purement et simplement restreint, voir interdit.
Ensuite nous devons nous renseigner sur la météo et les conditions de vol. Là aussi la règlementation et le manuel d’utilisation du drone nous imposent quelques contraintes en cas de vents ou de précipitation par exemple. Mais il faut aussi prendre en compte le risque d’évolution météorologique (pas uniquement la météo au moment du décollage). Enfin il faut anticiper des vitesses de vents différences entre le lieu du décollage et les différentes altitudes et point de passage du drone lors de son évolution.
Une fois un drone en vol, l’objectif pour EcoLapse va être de réaliser les plus belles prises de vue aérienne. Cette activité est elle aussi règlementée, l’objectif étant de protéger la vie privée de chacun et la RGPD.
Nous avons donc pour obligation de faire attention à l’évolution du drone pendant le vol (respect de la vie privée de chacun), et encore plus quand nous enregistrons des photos et vidéos drone.
Enfin, même si nous disposons d’une autorisation de tournage sur un chantier, nous devons respecter la RDPD et faire attention à disposer d’autorisation individuelle pour chaque personne dont le visage va être utilisé pour notre montage ou à faire en sorte que les visages ne soient pas reconnaissables. Souvent l’éloignement du drone nous place dans cette seconde position. Mais chaque tournage est différent et EcoLapse a le recul et l’expérience pour s’adapter et proposer de réaliser les meilleures images drones possibles pour mettre en valeur votre projet.
Au-delà de la règlementation, il est important de rappeler que le drone reste un appareil photo ou une caméra d’équipe de quatre hélices.
Il ne faut donc pas confondre les compétences de télépilote et celle de caméramen.
Chez EcoLapse nous ne nous sommes pas improvisés cadreurs ou photographes. Nous avons ajoutée la compétence de télépilote à des personnes avec une sensibilité artistique et qui sont déjà cadreur ou photographe. C’est pourquoi nos images sont réfléchies, nos mouvements travaillés et le résultat esthétique afin de transmettre un message de la plus belle des manières.